La reprise de l’emploi est bien établie dans l’Union européenne et les tendances sont positives dans les principaux indicateurs.
Plus de personnes que jamais, participent au marché du travail – soit sont en emploi, soit à la recherche d’un emploi – avec un taux d’activité européen (pour les 15-64 ans) à un niveau record de 73,5% au troisième trimestre 2017. Cela signifie plus de demandeurs d’emploi , le chômage continue de baisser régulièrement, passant d’un taux annuel de 8,6% en 2016 à 7,7% en 2017, tout comme le chômage de longue durée (de 4,5% à 4%).
L’emploi est à son plus haut niveau jamais atteint dans l’UE, atteignant 72,3% (parmi les 20-64 ans) au troisième trimestre 2017, même si la croissance économique (en termes de PIB) reste modérée.
Le chômage des jeunes a également chuté de près de 2 points de pourcentage au cours d’une année (de 18,7% en 2016 à 16,8% en 2017). Les derniers chiffres montrent que 11,5% des jeunes en 2016 étaient classés comme n’étant pas dans l’emploi, soit dans un cursus scolaire ou en formation professionnelle , chiffre en baisse par rapport à un pic de 13% en 2013.
Huit millions de nouveaux emplois nets ont été créés dans l’UE entre la mi-2013 et la mi-2016, ce qui représente une augmentation de 3,7% de l’emploi.
Les pays les plus touchés par la crise ont dépassé cette moyenne: l’Irlande (+7,8%), la Grèce (+4,7%), le Portugal (+4%) et l’Espagne (6,6%).
Mais les progrès dans les États membres continuent d’être déséquilibrés.
L’emploi s’est déplacé du sud vers le nord, l’Allemagne et le Royaume-Uni représentant la plupart des nouveaux emplois (résultats nets entre emplois crées et emplois perdus) créés dans l’UE entre 2008 et 2016, tandis que la plupart des emplois perdus en Grèce et en Espagne durant cette période n’ont pas changé, c’est à dire, n’ont pas été encore été récupéré. Et la crise a laissé des traces il y a des travailleurs de plus en plus éloignés du marché du travail. Près de la moitié des chômeurs de l’UE, soit 9,5 millions de personnes, sont des chômeurs de longue durée et la majorité (environ 6 millions) le sont depuis plus de deux ans.
Près de la moitié des jeunes chômeurs de longue durée sont sans emploi depuis plus de deux ans.
Il y a un risque réel que le chômage s’installe parmi ces travailleurs – plus ils seront longtemps sans travail, plus il leur sera difficile de le retrouver.
Commentaire ergonoma:
La solution:mettre toutes les sources de financement possibles , sur la formation initiale et la formation professionnelle pour ne laisser personne “au bord du chemin de la croissance”