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Des technologies antibactériennes pour sécuriser le transport aérien

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Les nouvelles règles d’hygiène n’ont pas fini d’envahir notre quotidien. La pandémie que nous vivons actuellement appelle des changements. Et les professionnels de tous horizons l’ont compris. Il faut des mesures d’hygiène plus strictes, notamment dans les lieux publics où les gens se croisent en masse. Comme les aéroports par exemple. La société basée en Floride SecurityPoint Media (SPM), acteur majeur dans des zones de contrôle de sécurité des aéroports, va en tout cas dans ce sens.

Elle a conclu un accord avec Microban International, leader mondial des technologies antibactériennes. Le but ? Que le savoir-faire et les standards de la deuxième société essaiment les produits de la première. De cette union sont nés en premier des plateaux de remise des effets personnels antibactériens. Sensés remplacés les bacs gris omniprésents dans les aéroports depuis des décennies. Tour d’horizon de ce pas de plus vers l’hygiène dans les lieux publics.

Un effort nécessaire dans le transport aérien

Les aéroports sont des lieux fertiles pour les propagations de pandémie. Ils avaient d’ailleurs à chaque fois joué un rôle majeur dans les épisodes de SRAS survenus dans les années 2010. Avec la COVID, un bon en avant devait être fait. Surtout au niveau des plateaux présents dans les points de contrôle. Une étude réalisée en 2018 par des chercheurs de l’Université de Nottingham et de l’Institut national finlandais pour la santé et le bien-être a en effet révélé que ces plateaux en plastique hébergent le plus haut niveau de virus parmi toutes les surfaces des aéroports.

Des plateaux antibactériens

Les nouveaux plateaux de contrôle de sécurité sont traités avec une technologie antibactérienne qui inhibe la croissance des bactéries à leur surface. Les nouveaux plateaux incluent également des améliorations de sécurité brevetées. Et sont tous équipés du système SecureTray. Le système SecureTray est un processus breveté permettant aux voyageurs de se débarrasser de leurs effets personnels lors du passage aux points de contrôle de sécurité de l’aéroport. Les plateaux sont en cours de déploiement par SPM depuis 2019 sur le réseau d’aéroports. Ils seront entièrement distribués d’ici la fin de l’été. Ils ont été introduits pour la première fois à l’aéroport de Denver, qui a été suivi par Chicago O’Hare, Seattle International, puis Washington Dulles. Ils sont aujourd’hui disponibles dans 30 points différents aux États-Unis. « Notre collaboration avec Microban reflète notre philosophie d’introduire des solutions à la fois simples et efficaces », a déclaré Joseph T Ambrefe Jr, PDG de SecurityPoint Media.

Un défi colossal à relever

Maintenant tout le monde se pose la question : les nouveaux plateaux résisteront-ils à l’épreuve du feu, à leur mise en service ? Le contraire aurait de lourdes conséquences. A titre d’information, avant le début de la pandémie de coronavirus (qui a réduit de 90% les voyages aériens dans les aéroports américains), la Transportation Security Administration (TSA) contrôlait jusqu’à deux millions de passagers par jour. Pour Joseph T Ambrefe Jr, aucun souci à se faire, sa société maitrise la technologie. « Pendant des décennies, nos chimistes et ingénieurs ont développé avec succès des solutions antimicrobiennes pour les environnements à fort trafic et critiques pour l’hygiène tels que les restaurants, les hôpitaux et les écoles, et pour les surfaces à fort contact dans de nombreux environnements différents » assure-t ’il. Pour l’instant, l’utilisation des plateaux ne s’est accompagné d’aucun problème de santé majeur. De bon augure pour la suite.

Le transport aérien a besoin de mesures d’hygiène, c’est certain. Ne serait-ce que pour faire revenir les passagers, le secteur étant en péril comme jamais. Air France vit par exemple depuis le début de la pandémie sous perfusion de l’état. Le monde d’après n’en est qu’à ses débuts.

Source: Microban

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