Les exosquelettes s’imposent petit à petit dans le paysage professionnel. Pour rappel, ce sont des appareils, motorisés ou non, fixés sur un ou plusieurs membres du corps pour lui en augmenter les capacités. Ils sont essentiellement utilisés pour soulager les personnes à mobilité réduite et les travailleurs exerçant des tâches physiques. Des efforts par essence récurrents. Et qui peuvent causer des troubles musculosquelettiques, sources de souffrance, d’absentéisme et de baisse de productivité pour l’entreprise. Cela tombe bien, après des années de réglage, la solution s’impose dans les entreprises et semble même promise à un boom dans les prochaines années.
Au même moment, le modèle Guardian XO, dernier modèle motorisé de la société Sarcos Robotics, vient d’être sélectionné par le prestigieux Time dans les 100 meilleures inventions de l’année. Donnant à son utilisateur des allures de Robocop, il symbolise les avancées du secteur à tous les niveaux. Tour d’horizon de ce boom des exosquelettes.
Les exosquelettes s’imposent dans les entreprises
Les entreprises adoptent de plus en plus les exosquelettes. Ils font une percée, notamment dans le secteur de la construction. L’un des premiers à réaliser collectivement la nécessité de les intégrer pleinement dans les politiques HSE (Hygiène Sécurité et Environnement). Les études de l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) apportent la preuve irréfutable que les exosquelettes réduisent les efforts musculaires, qu’ils possèdent un moteur ou pas. Pour aider les décideurs en la matière, l’institut a publié des fiches documentaires. Car son utilisation modifie les mouvements et peut ainsi engendrer d’autres risques. « Il faut d’abord prendre toutes les mesures de prévention possibles avant d’avoir recours à un exosquelette », rappelle Jean-Jacques Atain Kouadio, expert au sein de l’organisme.
Ce processus d’installation long et détaillé peut s’avérer être bénéfique pour l’entreprise. Car il implique une concertation et donc un travail d’équipe. Une étape qui permettra à cette dernière d’analyser et de mieux comprendre le travail des exécutants. « Pour déterminer si un exosquelette peut être utile, une entreprise doit déjà être en mesure de comprendre ce qu’implique l’usage de ce type de technologie pour ses collaborateurs. » rajoute Jean-Jacques Atain Kouadio. Des entreprises qui feraient bien de se pencher sur la question, vu le nombre d’innovations inondant le marché. La dernière en date ? Le Guardian XO de la société américaine Sarcos. Futuriste et motorisé, il figure parmi les meilleures inventions de l’année.
L’exosquelette Guardian XO sélectionné parmi les 100 meilleures inventions de 2020
L’exosquelette Guardian XO a été sélectionné par le prestigieux magazine Time dans les 100 meilleures inventions de l’année 2020. Dans la catégorie Productivité. Imposant, futuriste et motorisé, il est conçu pour augmenter considérablement la force et l’endurance du porteur. Tout en éliminant les tensions et la fatigue du corps. En cours de développement depuis plus de 20 ans, il peut soulever jusqu’à 90 kilos sur des sessions de travail prolongées. Il est applicable à une myriade d’industries, telles que l’aviation, la fabrication, le stockage et la logistique, le pétrole et le gaz, construction, défense et autres. « Nous sommes ravis et honorés d’être à nouveau reconnus par TIME dans leur prestigieuse liste annuelle des meilleures inventions », a déclaré Ben Wolff, PDG de Sarcos Robotics.
Le leader mondial Sarcos Robotics voit son modèle le plus perfectionné dans l’un des plus prestigieux classements d’inventions au monde. Dans le même temps, les exosquelettes percent de plus en plus dans les entreprises, notamment dans le secteur du bâtiment. Les premiers réglages passés et le soutien des autorités obtenu, il ne reste plus d’obstacle à son développement. 2020 décennie de l’exosquelette dans les entreprises ? Rien n’est moins sûr.