Google est une entreprise à part. Adulée autant que critiquée, elle s’efforce de rester à la pointe de tous les domaines professionnels. Et l’entreprise ne se fixe aucune limite pour rester au somment. Elle emploie par exemple des futurologues qui sillonnent les salles de conférence pour expliquer comment le monde sera dans plusieurs centaines d’années. Avec la pandémie, la crise sanitaire et tous les bouleversements de nos modes de travail, la firme américaine ne pouvait rester sans rien faire. Elle vient d’annoncer les mesures instaurées pour accompagner le travail hybride.
Pour rappel, le travail hybride permet au salarié de se rendre au bureau quelques jours par semaine et de passer le reste du temps à travailler de chez lui. Et force est de constater que les annonces faites par Google en terme d’aménagement du travail nous emmènent directement dans le futur.
Bureaux vierges pouvant être modulés, salles de réunion hybrides à écran, postes de travail aménagés dehors… Les employés, dont la date de retour semble se dessiner pour septembre, risquent d’en prendre plein la vue. Zoom sur le must du must de l’aménagement pour la mise en place du travail hybride.
Un mouvement initié bien avant la COVID 19
Toutes les nouveautés proposées par Google proviennent d’une étude commandée bien avant le début de la pandémie. Il a été demandé à un groupe de consultants, parmi lesquels figuraient des sociologues spécialisés sur la jeunesse, d’émettre des propositions épousant les habitudes de travail de la génération Z. Il s’agit des personnes nées entre 1995 et 2010.
Comment les jeunes socialisent et étudient, en somme. Les réponses sont, comme toujours, ultra innovantes.
Des bureaux à moduler, des salles de réunion nouvelle génération …
La première nouveauté s’appelle les « Team Pods ». Chaque module est un bureau vierge. Un bureau dans lequel les chaises, les bureaux, les tableaux blancs et les unités de rangement sur roulettes peuvent être mis en place dans divers arrangements. Le tout pouvant être réarrangés en quelques heures.
Pour faire face à un mélange attendu de travailleurs distants et de bureau, la société crée également une nouvelle salle de réunion appelée Campfire. Un salle de réunion où les participants en personne s’assoient en cercle parsemé de grands écrans verticaux difficiles à ignorer.
Les écrans montrent les personnes appelant par visioconférence. Afin que les participants virtuels soient sur le même pied que ceux physiquement présents.
Mais ce n’est pas tout, car chez, Google, on peut aussi travailler au bureau, mais dans la nature.
Travailler dehors, bientôt une évidence ?
Dans une poignée d’endroits à travers le monde, Google construit des zones de travail en plein air. Cela fait suite aux préoccupations selon lesquelles le coronavirus se propage facilement dans les bureaux traditionnels.
À son siège social de la Silicon Valley, en Californie, où le temps est agréable la plupart de l’année, un parking et la pelouse attenante ont été convertis en « Camp Charleston».
C’est un mélange clôturé d’herbe et de l’équivalent de quatre courts de tennis de parquet. Afin que les travailleurs puissent s’y installer en toute commodité. Le Wi-Fi est évidemment accessible de partout.
Ces installations sont disponibles pour tout employé souhaitant passer un bout de sa semaine au contact de la nature.
Il n’y a pas à dire, Google a encore frappé fort sur les aménagements pour faciliter le travail hybride. Comme l’entreprise revendique son rôle de locomotive sur le sujet et sur le bien-être de ses employées, on peut se demander si ces avantages fleuriront demain dans toutes les entreprises. Même si pour certains pays, notamment dans le nord de l’Europe, travailler dehors n’est pas forcément une sinécure ni même une option envisageable.