De nos jours, nombreux consommateurs vous diront qu’ils souhaitent avoir un impact positif. Ils voudraient acheter des produits plus durables et respectueux de l’environnement. Mais le problème, c’est que l’information est souvent difficile d’accès. Surtout quand il s’agit de comparer, les mauvais élèves n’ayant pas intérêt à le faire savoir.
Depuis 10 ans, de nombreuses initiatives pullulent pour aider à la décision et récompenser les produits faisant l’effort de respecter l’environnement et le consommateur.
La plus connue étant l’empreinte carbone, c’est-à-dire le CO2 rejeté pendant la fabrication et le transport. C’est dans cette optique que, Kinnarps, enseigne Suédoise phare dans le monde du mobilier de bureau, a décidé (depuis plusieurs années maintenant) d’offrir aux consommateurs son propre indice. L’indice « The Better Effect » (le meilleur effet). Simple, clair, efficace et avant-gardiste.
Certains observateurs souligneront que les nouveautés dans le domaine viennent en majorité des pays nordiques. Et ils n’auront pas forcément tort.
Matières premières et ressources, climat, matériaux purs, responsabilité sociale, possibilité de réutilisation et ergonomie. 6 indices qui donnent une image instantanée sur les matériaux, le respect de l’environnement, de l’utilisateur et l’ergonomie. Pour donner ensuite une note finale sous forme de moyenne.
Alors que le monde du mobilier de bureau est en train de vivre une véritable révolution, petit aperçu de ce système ingénieux qui permet a ce secteur de faire un pas de plus dans le respect de l’environnement. Et aux consommateurs d’agir en connaissance de cause. Il faut dire qu’il partait de loin.
Respecter l’environnement par une maîtrise des matériaux et du transport
Les 3 premiers domaines évalués par l’indice sont les matières premières et ressources utilisés, les matériaux purs et le respect du climat. Pour les ressources, sont pris en compte l’origine des matières premières. Mais également la chaine de production et l’optimisation des ressources.
L’indice « matériaux purs » prend lui en compte le niveau de contenu chimique, les niveaux d’émissions de CO2 pour la fabrication et le choix des matériaux lui-même. En somme, plus le produit est fabriqué de manière naturelle, plus il respecte l’environnement, plus sa note sera élevée.
Pour avoir une vue exhaustive des performances du produit, il convient ensuite d’analyser la responsabilité, la circularité et l’ergonomie
Ne pas négliger la responsabilité sociale et l’ergonomie
Les 3 derniers critères sélectionnés sont la responsabilité sociale, la circularité et l’ergonomie du produit.
Par responsabilité sociale, on parle ici d’un code de conduite envers les fournisseurs. Mais également l’exigence d’une évaluation des risques pour les prestataires. Et pour les pays à risque, des inspections récurrentes des locaux de fabrication. Afin d’éviter toute catastrophe, comme celle de l’effondrement de l’usine du Rana Plaza au Bangladesh. Principal atelier d’un géant du prêt-à-porter, elle avait symbolisé pour beaucoup les dérives d’une certaine production mondialisée.
La marque suédoise passe ensuite au crible la circularité. C’est-à-dire le potentiel de réutilisation du produit, la durabilité des matériaux. Premièrement, est-il possible de réparer ou de rénover le produit ? La question du recyclage des matériaux est ensuite abordée. Enfin, le produit sera mieux noté s’il a été fabriqué à partir de matériaux recyclés. En somme s’il s’inscrit déjà dans une économie circulaire.
Dernier point (pour certains le plus important), l’ergonomie est également passée au crible. A travers 3 critères. Le produit permet-il une certaine personnalisation ? Offre-t-il également une liberté de mouvement suffisante ? le dernier point porte sur l’amélioration de l’environnement acoustique. Un point clef du bien-être au travail, trop souvent délaissé.
L’indice The better effect de Kinnarps semble répondre de manière simple et claire à toutes les préoccupations du moment.
Plus de respect de l’environnement et des consommateurs, notamment à travers une chaîne de production plus responsable. Le secteur du mobilier de bureau, souvent décrié par le passé pour son impact sur l’environnement, semble en tout cas devenir peu à peu un leader sur le domaine.