Malgré les tempêtes qu’elles ont connu avec la pandémie, certaines entreprises ont continué à faire du bien-être de leur salarié un cheval de bataille. Un effort appréciable et qui ne passe plus inaperçu, grâce au palmarès « Best place to work » organisé par le cabinet de conseil Great Place To Work. Un cabinet qui propose, à travers ses consultants, d’améliorer le bien-être des salariés de ses entreprises clientes. Et qui a récompensé le 14 avril dernier les entreprises ayant le plus œuvré dans ce sens en France.
La 19eme édition de ces trophées récompensait, comme tous les ans, les entreprises en fonction de leurs effectifs (avec des catégories allant de moins de 50 à plus de 2500 salariés). Parallèlement, 192 entreprises candidataient à la labellisation Great Place to Work en France.
79 ont obtenu la certification, soit un taux de réussite de 40%. Quelles sont les entreprises où il fait le meilleur travailler dans l’hexagone et quels sont les critères qui ont été retenu pour les sélectionner ? Éléments de réponse.
Des têtes d’affiche et des nouveaux venus du monde des startups
Dans le classement, on retrouve des habitués. En l’occurrence des grandes sociétés technologiques comme Salesforce ou Octo Technology. “Ces entreprises sont dans un univers relativement pénurique en termes d’emploi.
Elles ont donc depuis très longtemps investi sur les sujets d’excellence de l’expérience collaborateur” explique Julien Brezun, DG de Great Place to Work France.
Une vingtaine de nouvelles têtes viennent garnir le palmarès. Des nouveaux qui sont, pour la plupart, des entreprises du numérique comme Open Classroom ou Voodoo.
Des entreprises fêtent quant à elle leurs décennies dans le classement, comme Leboncoin (entreprise prisée par les français) et Extia. Au contraire, certains habitués sortent du classement, comme Décathlon ou Mars France.
Mais quels critères sont retenus pour établir ce palmarès ? Après un audit de toutes les entreprises participantes basé sur des questionnaires soumis aux employés, Great Place to Work France les départage en fonction des réponses.
Julien Brezun donne les clefs aux sociétés qui veulent bien apparaître dans le classement.
Ce que veulent les employés : flexibilité et engagement citoyen
Pour le Directeur Général, les lauréats 2021 ont 3 caractéristiques en commun. Premièrement, leur capacité à offrir aux collaborateurs une activité ayant du sens. Ensuite, celle à s’adapter à la situation actuelle.
Les entreprises en haut du classement étaient par exemple déjà adeptes du télétravail. Elles ont ainsi pu gérer avec plus de facilité les problématiques liées à sa généralisation lors du premier confinement.
Enfin, 95% des sondés des compagnies lauréates considèrent que les mesures d’hygiènes et sécurité face au Covid sont respectées dans leur entreprise.
Pour Great Place to Work, 3 politiques d’entreprise ont permis aux gagnants de bien traverser la crise :
- Une communication renforcée avec les équipes, malgré l’instauration du télétravail. Comme des réunions en visioconférence tous les jours, surtout pendant les confinements mais aussi des points informels.
- Un soutien, notamment financier, à la mise en place du télétravail. Salesforce a par exemple alloué 500 euros à chacun de ses salariés pour installer un espace de travail à domicile.
- Enfin, le point le plus important semble être l’engagement citoyen de l’entreprise. Utopies, un cabinet de conseil en développement durable propose par exemple deux semaines de congé maternité supplémentaires. Et un congé de trois mois pour le second parent.
Grâce au palmarès « Best place to work », les efforts des sociétés en faveur du bien-être de leurs employés sont portés au regard du grand public.
Ce classement permet également aux entreprises françaises de dialoguer, d’une certaine manière, avec leurs employés sur le sujet. Une initiative à saluer.