Se sentir bien au bureau Le confort acoustique pour les Open Spaces
Dans une société qui a plutôt tendance à développer le « chacun pour soi, l’entre soi ! », l’arrivée des Open Spaces, du Coworking, du Flex office rassurent sur la capacité de cette société à se réformer en commençant par le “monde du travail”.
On a souvent dit que le premier lieu de sociabilisation aprés l’école était l’entreprise, et c’est ce lieu même qui aujourd’hui, « abat les cloisons », gomme les différences et transforme la manière de concevoir les espaces pluridisciplinaires, et les comportements de leurs occupants.
Sous l’impulsion du développement des NTIC, les Open Spaces fluidifient la communication, facilitent les échanges entre collaborateurs, mais -revers de la « médaille »-, ces espaces collectifs sont source de bruit . Le bruit qui nuit à la concentration, génère du stress, rendant le travail en open space désagréable. Il est donc important de concevoir des espaces intégrés offrant confidentialité et convivialité sans confinement.
On a la chance de disposer de matériaux techniques qui sont devenus plus performants, efficaces et esthétiques. Telles les dalles de plafond, les cloisons vitrées, les panneaux absorbeurs de son, tout comme les moquettes et autres revêtements de murs et de sol qui utilisent des matériaux aux propriétés phoniques favorisant une diminution du bruit dans les open spaces. Des bureaux agréables à vivre améliorent le bien-être au travail et ont des effets positifs sur la cohésion des équipes et la créativité des collaborateurs.
Comme nous venons de le voir lors d’ORGATEC 2018, le mobilier n’est pas en reste. Il est tout aussi esthétique qu’isophonique, telles les cloisons, les fauteuils et les fameuses “phone boxes “, qui semblent être devenues la panacée auprès des entreprises utilisatrices.
L’ aménagement des “Open Spaces” est l’occasion d’inciter les collaborateurs à adopter des comportements responsables. Pour cela il est important d’installer des équipements qui permettent une identification visuelle des zones précises où l’on doit baisser la voix . C’est ainsi que les équipes ont une zone de travail spécifique, et des espaces où se réunir au sein même de leur bureau ,mais aussi des espaces de détente, de réunions informelles, souvent situés dans les zones de passage, à la manière des « Lounges », ce qui facilite les échanges.
Mais ne nous y trompons pas, la multiplication des « phone boxes » fait penser à un retour des portes et cloisons de la période « post bureaux paysagers ». Et, en envahissant l’univers des open spaces, les «phone boxes » qui se transforment souvent en mini lieux de réunion, annulent le côté convivial communicant, transparent et collaboratif.
Certes les « phone boxes », issues de la filiation de la bonne vieille cabine téléphonique, sont utiles pour téléphoner en toute confidentialité sans déranger autour de soi. A la technique sophistiquée elles associent un « look » traité de manière ludique, artistique, comme chez SBS. Elles peuvent aussi être déplacées simplement ou de manière mobiles, comme chez Mikomax.
Par contre nous souscrivons totalement aux espaces de réunion fermés, mais en verre acoustique, à la manière de ESTEL permettant d’accroître la transparence, et d’éviter les ruptures de perspectives visuelles dans ces espaces collaboratifs, permettant des réunions en toute confidentialité et sans agression auditive, et le fait même qu’ils soient transparents, permet d’éviter que ces réunions traînent en longueur. Alors oui pour nous, vive la transparence du verre qui permet d’avoir “the room in the room” comme chez Dauphin Group.
Ce dossier sera complété dans Ergonoma Journal n°54 (janvier 2019) et diffusé lors de la “Stockholm Furniture Fair & Light”du 5 au 9 février et dont le thème 2019 est: ”Challenges for the Future” .
Source HushOffice & Kettal